Appelée Carreria furni Bertrandorum au XIIIème siècle, d'après la famille Bertrand qui possédait des fours à chaux alimentés par les pierres en provenance du rocher des Doms.

 

Par la suite, une moitié de la rue est devenue du Four, et l'autre est restée Bertrand. Une dérivation de la rue portant le même nom aboutit à un grand jardin privé.

 

Au début du XIXème siècle le maire Guillaume Puy fonda un Bureau de Bienfaisance dans l’ancienne maison des Orphelines rue des Ortolans, puis à l’Aumône Générale de la rue des Lices avant d'être transféré en 1822 dans un local de cette rue.

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Une chapelle a été récemment convertie en appartement.

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L'Hôtel Galeans des Issarts a été construit à l'emplacement de la  livrée cardinalice d'Auxerre, habitée entre 1350 et 1360 par Pierre de Cros, évêque d'Auxerre. Elle avait ensuite pris le nom d’Ancienne livrée de Viviers  d’après Jean Allarmet de Brogny évêque de Viviers qui y avait vécu au tout début du XVème siècle avant de s’établir dans la Nouvelle livrée de Viviers, devenue par la suite la Maison du roi René.

En 1468 le collège Saint-Nicolas d'Annecy en prend possession, puis la famille Galéans la rénove et fait construire une chapelle en 1559.

 

En 1606, Thomas de Baroncelli fut tué en duel par François de Galéans dans cette maison et en 1612, Louis de Galéans tua Jacques de Baroncelli, chevalier de Malte, frère de Thomas, sur la place du Change. Ces crimes restèrent impunis car l'autorité romaine obligea les deux familles à se réconcilier.

 

Au XVIIème siècle François de Galéans de Castellane, marquis de Salerne, seigneur des Issarts, des Angles et autres lieux, fit rebâtir l'hôtel sur des plans de Pierre II Mignard. Nouveau remaniement au début du XVIIIème siècle par Jean Péru. L'Hôtel devint de Forbin-Janson par mariage, puis fut occupé par l'administration des télégraphes en 1857. Réhabilité, il est actuellement une superbe demeure privée.