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Par Liliane et Nathalie, 2019-2020
Les fenêtres du Festival 1
Le festival d’Avignon (…) : des mondes qui se rencontrent, s’apostrophent ou s’ignorent. A ceux qui les observent de faire le reste, de choisir, de comprendre ou de refuser, et de déduire. Etre un public libre.
Bernard Faivre d’Arcier
Vidéos de Francis Dupré
2011 - Le récital rêvé - Jean Vilar -
Rue de la Bouquerie
A l'origine du projet un maire, Jean Pierre Roux, et deux peintres, Dominique Durand et Marion Pochy. Leur collaboration depuis le début de l'aventure a donné lieu à un ouvrage, "Fenêtres-festivals", paru le 1er juillet 2017 (disponible à l'office de Tourisme)
Grâce aux vidéos de Francis Dupré, vous pouvez assister au processus de création et à la pose rue des Lices de la fenêtre du "Mariage de Figaro", et de celle installée en 2018 rue Jean Vilar.
A tout seigneur tout honneur...Jean Vilar et Gérard Philippe
Jean Vilar
1953 - Dom Juan
Place Daniel Sorano
1954 - Cinna
Montée Paul Puaux
1957 - Meurtre dans la cathédrale
Rue du Roi René
Gérard Philipe
1951 - Le prince de Hombourg
& Le Cid - Rue Corneile
1952 - Lorenzaccio
Rue Corneile
1958 - Les caprices de Marianne - Place D. Sorano
Montée Paul Puaux
1949 - Le Cid
1948 - Shéhérazade
1955 - Les rustres
1962 - La guerre de Troie n'aura pas lieu 1977 - La tragique histoire d'Hamlet
1968 - Bakhti
1963 - Thomas More
1964 - Nicomède
1976 - Einstein on the beach
1981 - Arthur
1978 - Le cercle de craie caucasien
1980 - Flowers
& Willem Breuker Kolleektief
1984 - Richard III
1985 - Le Mahabharata
La ville en trompe-l’œil
Tout le monde connaît le bel hommage musical « Il était un Prince en Avignon ». Et si ce prince-là, on pouvait le retrouver, éternellement présent, éternellement jeune, sur les murs d’Avignon ? La grande kermesse du festival est certes terminée, et les affiches ont disparu. Mais non ! Restent les multiples trompe-l’œil que l’ont peut voir simplement en levant la tête au long des rues, au détour d’une calade, sur une place, c’est Jean Vilar, Ariane Mnouchkine, Daniel Auteuil, Laurent Terzieff, Georges Wilson, Isabelle Huppert ou Maria Casarès qui jouent éternellement des scènes mythiques du festival d’Avignon. Et même le fameux « Prince de Hombourg » de 1951, et même le rideau fermé de la triste annulation de 2003. Si le théâtre est l’art de l’éphémère, grâce à la ville pourtant il défie le temps, et les représentations sont vivantes à s’y tromper ! Ce sont ainsi plus de soixante années de festival (1947-2016) que l’on retrouve au hasard d’une balade dans les rues. Surtout dans trois secteurs géographiques, quoique sans chronologie : avant tout la place de l’Horloge et rues voisines, puis le quartier des Halles et plus modestement celui de l’Office de tourisme. Amusez-vous à les retrouver, parfois à hauteur d’homme, parfois en étage, au fil d’une promenade d’après-festival.
Michel Gromelle